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Le Toit de la Grande Arche de La Défense n’est plus accessible au public

Publié le 02 mai 2023

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Depuis ce vendredi 28 avril, cet espace extérieur - situé au 35ème étage de la Grand Arche du quartier d’affaires - n’est plus accessible. La raison de cette fermeture ? Des « charges d'exploitation colossales », qu’elles portent sur la sécurité ou la maintenance des ascenseurs, selon son exploitant, le groupe City One.
Le Toit de la Grande Arche de La Défense n’est plus accessible au public - Batiweb

Le Grande Arche de La Défense aura été l’objet de grandes ambitions architecturales, du projet d’installations de logements modulaires à celui de sa rénovation par Eiffage, achevée en 2017. Mais mauvaise nouvelle : ce vendredi 28 avril, le bâtiment de bureaux aux allures cubiques a dû fermer l’accès de son toit au public. 

Une « décision douloureuse mais pleinement assumée »  après « plusieurs années d'investissements » et une « crise Covid », déclare dans un communiqué le groupe City One, qui exploite le Toit de la Grande Arche depuis 2017. 

Des « charges d'exploitation colossales »

 

À la fois restaurant et lieu d’exposition, le Toit de la Grande Arche de La Défense offre un panorama sur le quartier d’affaires de La Défense et l’Arc de Triomphe. En 2022, l’espace extérieur a accueilli « un peu plus de 111 300 visiteurs », contre « plus de 230 000 » avant la pandémie, selon City One. 

Et si l’endroit a été fermé au public entre 2010 et 2017 pour des raisons de sécurité, cette nouvelle fermeture se justifie par des « charges d'exploitation colossales liées à la complexité du bâtiment auront eu raison de l'ouverture au public de ce lieu d'exception », détaille l’exploitant. 

Lieu unique qui « cumule les dispositifs de sécurité d'immeuble de grande hauteur (IGH) et d'établissement recevant du public (ERP) ». Ce qui rend « les cahiers des charges de la sûreté et de la sécurité, de l'entretien, de la maintenance des ascenseurs panoramiques pour ne citer que quelques exemples, excessivement contraignants et par conséquent très onéreux sans bénéficier d'aucune aide », déplore City One. « Si des négociations ont été initiées à notre demande pour envisager une participation financière de notre bailleur et, ou de l'État pour maintenir ce lieu ouvert, elles n'ont malheureusement pas abouti », abonde le groupe.

Cela n’empêche pas pour autant le quartier d’affaires d’évoluer, avec l’aménagement d’un parc de 5 ha début 2024, afin de végétaliser la dalle de béton, réduisant ainsi les émissions de CO2 et créant un îlot de fraîcheur.


Virginie Kroun (avec l’AFP)
Photo de Une : Adobe Stock 

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