Plafond modulaire : SPP et PAI enrichissent leur gamme de bacs métalliques
Publié le 27 novembre 2025, mis à jour le 27 novembre 2025 à 16h27, par Virginie Kroun

Sous le giron du groupe PSI et spécialisées dans l’aménagement intérieur, les marques SPP et PAI revoient et promeuvent leur gamme de bacs métalliques. Des solutions adressées aux plafonds modulaires, « déclinés en modèles basculants BACM2C et autoportants SG2, SG3 et SG4 ».
Des innovations destinées à divers corps de métiers : plafistes, plaquistes, bureaux d’études comme maîtres d’œuvre.
Pourquoi cet intérêt pour le plafond métallique, solution déjà éprouvée ? « On veut relancer ce produit-là. On parle beaucoup de montants, etc. Mais on ne parle pas beaucoup de plafond métallique », nous explique Frédéric Fontaine, technico-commercial Plafonds et trappes au sein du groupe PSI.
Résistance au feu et performance acoustique
Leurs points communs : ils sont fabriqués en acier galvanisé incombustible, avec une réaction au feu de niveau A1 à A2-s1, d0, en fonction des finitions post-laquées. Parmi celles disponibles, on retrouve des teintes basiques comme le blanc standard, noir foncé (9005) et gris (9006).
Les produits sont proposés en version pleine ou perforée (11 %, 16 %, 22 %, 23 % selon formats), avec ou sans voile acoustique. Dans le cas d’un bac métallique perforé, le taux de vide atteint jusqu’à 23 %. La microperforation de Ø 1,5 mm, le voile acoustique et la laine de verre de 25 mm (19 kg/m³) permettent une absorption acoustique de 0,95 αw.
Les solutions sont ainsi conformes à la norme NF S31-080 pour les établissements recevant du public (ERP).
Des options de découpes techniques en usine peuvent les compléter (spots, grilles, détecteurs) et éviter des erreurs sur chantier (irrégularités ou défauts d’alignement). Les bacs autoportants peuvent être fabriqués avec une signalétique.
Leur éco-conception (acier 100 % recyclable) en fait notamment des éléments adaptés à la RE2020, mais aussi à la rénovation.
Des différences en termes d’installation
Concrètement, les bacs autoportants SG2, SG3 et SG4 ont été pensés pour les espaces avec sécurité renforcée. C’est-à-dire : les circulations, locaux techniques et sanitaires, salles de réunion, établissements scolaires, préaux comme les gymnases.
Avec des portées allant jusqu’à 2 800 mm, les bacs autoportants – tous modèles confondus - affichent une tenue sans ossature intermédiaire. Leur pose se fait sur cornières de rive et cornières creux, sinon sur des ossatures tramées visibles (T35, Rail C). Les bacs autoportants sont proposés sur des largeurs de 300 mm et 600 mm.

Pareil pour les bacs basculants BACM2C, qui peuvent aller jusqu’à une longueur maximale de 2500 mm. Ils s’intègrent dans les circulations d’immeubles de bureaux, locaux administratifs, laboratoires et hôpitaux.
« Posés impérativement avec les plages standards et profils d’accroche SPP|PAI, ils s’ouvrent par basculement vertical grâce à un axe de rotation intégré à la fixation, maintenant le bac suspendu lors de l’accès au plénum, sans dépose complète », est-il décrit dans le communiqué de SPP et PAI. L’alliance entre facilité de pose et d’accessibilité, comme l’esthétique uniforme tend à répondre au DTU 58.1.

« Ils peuvent être installés en configuration jointive pour un aspect continu et facile à entretenir, à recouvrement pour limiter les infiltrations de lumière ou d’air, ou à joints creux pour mettre en valeur le calepinage et faciliter le démontage», soulignent les marques.














