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Pierre-Etienne Bindschedler prend la présidence du CSF IPC

Publié le 13 février 2024

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Suite au départ de Benoit Bazin, c’est Pierre-Etienne Bindschedler qui reprend la présidence du comité stratégique de filière « Industries pour la construction » (CSF IPC). Il faut dire que le PDG de Soprema France a l’expérience de cette industrie, notamment pour affronter ses nombreux défis, entre la décarbonation et l’attractivité des métiers, en passant par la rénovation.
Pierre-Etienne Bindschedler prend la présidence du CSF IPC - Batiweb

On le sait depuis fin novembre, Benoît Bazin deviendra, à mi-2024, PDG du groupe Saint-Gobain. Mais le futur numéro 1 du géant de matériaux de construction a quitté en parallèle la présidence du bureau exécutif du comité stratégique de filière « Industries pour la construction »(CSF IPC).

Lors d’une réunion le 1er février à Paris, M. Bazin a accueilli son remplaçant. Il s’agit de Pierre-Etienne Bindschedler, autrefois vice-président du CSF mais également PDG de Soprema France

PDG de Soprema France depuis 32 ans 

 

Diplômé de HEC Lausanne, Pierre-Etienne Bindschedler effectue l’essentiel de sa carrière au sein de Soprema France. Il entre chez le spécialiste de l’étanchéité des toits en 1988, en tant que directeur financier. Il en devient l’administrateur délégué en 1990 avant d’en reprendre les rênes en tant que président directeur général, poste qu’il occupe depuis 32 ans. 

La relève du CSF IPC semble ainsi assurée. D’autant que Pierre-Etienne Bindschedler sera épaulé par ses deux vice-présidents : Thierry Fournier, directeur général de Saint Gobain Europe du Sud Moyen Orient et Afrique, et Roberto Huet, président d’Eqiom et de Stradal. 

Décarbonation, rénovation, attractivité des métiers… De nombreux chantiers sur la table

 

L’arrivée de M. Bindschedler à la présidence du CSF IPC arrive à un moment où le bureau affronte des chantiers prioritaires en 2024.  

« La filière de la construction rencontre actuellement des difficultés conjoncturelles liées à l’inflation et à la hausse des taux d’intérêt. La décarbonation des produits et des ouvrages, la massification de la rénovation performante et l’économie circulaire sont les voies structurantes qui nous permettront de développer notre compétitivité au service de notre économie et de notre planète. Le CSF IPC porte avec détermination cette évolution indispensable avec l’ambition de la rendre désirable », a évoqué notamment le président en fin de réunion. 

Le bureau du CSF « Industries pour la construction » a notamment pris acte de la publications de feuilles de route de décarbonation des secteurs ciment, verre, tuiles et briques et routes. Sans compter « des avancées des projets de peintures biosourcées et de logistique fluviale ». 

Côté rénovation globale, le bureau exécutif se projette dans une collaboration avec les collectivités territoriales et les régions, via le programme RENOBATI. Pour ce qui est de la gestion des ressources, le CSF vient d’élaborer un plan de sobriété hydrique mais aussi de la feuille de route « économie circulaire pour la construction », en compagnie du Conseil National de l’Industrie. 

Afin d’encourager l’attractivité des métiers, le bureau du CSF se concentre sur les programmes du CCCA-BTP, Renoboost et « t’es refait », mettant l’accent sur le recrutement dans la rénovation énergétique des bâtiments. 

Le comité planche également sur une feuille route dédiée à l’innovation, prochainement soumise à la concertation des acteurs de la filière et publiée en 2024.


Virginie Kroun
Photo de Une : CSF IPC

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