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Taux de vacance record des bureaux d’Île-de-France

Publié le 01 avril 2014

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Le marché des bureaux d’Île-de-France, déjà confronté à un taux de vacance élevé avec un record de 4,43 millions de m2 à louer au premier trimestre, verra affluer une offre abondante dans les mois à venir, selon une étude du cabinet Cushman and Wakefield dans son bilan trimestriel du marché français de l'immobilier d'entreprise, publié mardi.
Taux de vacance record des bureaux d’Île-de-France - Batiweb

De janvier à fin mars, « le volume de l'offre disponible à moins de six mois a poursuivi sa hausse et atteint de nouveaux records » sur le marché locatif de bureaux d’Île-de-France, observe le cabinet Cushman and Wakefield. Le taux de vacance s'établit ainsi à 8,3% (soit 4,43 millions de m²) due à la livraison de plusieurs grands ensembles tertiaires neufs ou restructurés, et au départ de locataires d'immeubles anciens, plus difficiles à absorber.

Et les surfaces de bureaux vides devraient encore s'accroître au deuxième trimestre, selon l'étude, « en dépit de l'accélération des rythmes de commercialisation ». En effet de nouveaux ensembles immobiliers neufs ou restructurés, lancés en blanc (c'est-à-dire sans avoir trouvé de locataire) seront livrés dans le quartier d'affaires de La Défense à l'ouest de la capitale, dont la tour Majunga d'Unibail-Rodamco.

Une hausse en trompe-l’œil

Même tendance à Paris intra muros, où 330 000 m2 de bureaux en cours de construction ou de restructuration sont actuellement disponibles, précise l'étude. Selon Cushman and Wakefield toutefois, « l'appétit des utilisateurs parisiens, dans des secteurs tels que le conseil, le luxe ou l'internet notamment, ou encore les besoins de l'administration permettront l'absorption de ces nouveaux mètres carrés ».

Mais « l'environnement du marché français de l'immobilier d'entreprise est encore loin d'être idéal », note le cabinet, observant que « la reprise économique reste fragile, le contexte politique et fiscal demeure incertain et les risques géopolitiques se sont récemment accentués ». Le cabinet espère tout de même que 2013 aura marqué un point bas, et table sur la fin de l'attentisme après des années de crise, notamment grâce à la correction conséquente des loyers que celle-ci a entraîné.

Au premier trimestre 3,5 milliards d'euros ont été investis en France dans l'immobilier tertiaire (+13%), des volumes qui ont été gonflés par le rachat du vaste ensemble immobilier Coeur Défense par le fonds américain Lone Star pour 1,3 milliard d'euros. Au-delà de cette hausse en trompe-l’œil, le nombre de transactions a été divisé par deux en un an.

B.P (avec AFP)

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