Les procédés couramment utilisés pour ravaler les façades non peintes et plus particulièrement les façades en pierres, sont basés sur l’abrasion de l’épiderme des matériaux. Ces techniques peuvent avoir des conséquences désastreuses après plusieurs traitements. Elles ouvrent des capillarités qui rendent les matériaux notamment plus sensibles à la pollution chimique ou végétale.

Dans de nombreux cas, explique Christian Galea, président de Licef, "nous déplorons une prise de risque injustifiée par l’emploi répété de procédés mécaniques ou chimiques inadaptés, qui ne tiennent pas compte des spécificités de chaque façade. Il faut toujours prendre le temps de faire un état des lieux et d’établir un diagnostic précis avant de se lancer dans des travaux de ravalement."

Innocuité sur les pierres calcaires

L’action des produits de la gamme Edifica est basée sur la désincrustation lente des salissures organiques de la surface des pierres et des bétons en milieu urbain ou industriel. Présentés sous forme de gels roulables ou projetables avec des pistolets pneumatiques, ils agissent comme des "masques de beauté" en quelques heures. Il suffit ensuite de les évacuer avec une faible pression d’eau pour redonner aux supports leur aspect originel.

Ces formules n'ont pas d'effet sur les matériaux présents sur les façades (aluminium, vitrage, PVC, peintures etc.…) et sans danger pour la végétation environnante. Un rapport d’essai du CSTB met par ailleurs très clairement en évidence la totale innocuité de ces deux produits sur les façades en pierres calcaires tendres et sur leur calcin.

Laurent Perrin