Au 1er janvier 2020, les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI), ou intercommunalités, se sont vu attribuer définitivement le transfert de compétence « eau et assainissement ». À ce titre, elles doivent obligatoirement veiller à la qualité des rejets d’eaux pluviales vers les milieux naturels, en maîtrisant leur pollution.

Afin d’aider les collectivités à se tourner vers des solutions durables, Stradal, en partenariat avec Hydro International, a conçu le DDSelect, un décanteur hydrodynamique qui permet de traiter les polluants présents dans les eaux pluviales. Intégré dans une enveloppe en béton bas carbone haute performance, ce dernier est également 100 % recyclable.

Offrir aux collectivités une solution durable 

La décantation hydrodynamique associe deux forces : la gravité et la force centrifuge. Cette technique repose sur le procédé de séparation par effet vortex, à savoir un procédé de séparation liquide/solide, qui permet une rétention des particules minérales ou organiques les plus fines.

Par sa technologie, le DDSelect permet donc de capter 100 % des macro-déchets tout en maintenant l’abattement des matières en suspension (MES) et des micropolluants associés (HAP, métaux lourds, microplastiques…), avec deux niveaux de performance sur des fines de 63 ou 230 microns.

Innovant et respectueux de la planète, il offre ainsi aux collectivités une solution efficace de gestion durable et responsable des eaux de ruissellement.

Mais pour les accompagner dans cette nouvelle voie, Hugues Julien, chef de marché chez Stradal, indique que l’entreprise s’engage à faire beaucoup de pédagogie. « Les collectivités partent d’une page vierge. Il faut qu’elles écrivent toute une doctrine sur les eaux pluviales donc elles sont à l’écoute de nos retours d’expérience et s’inspirent d’autres collectivités à travers la France qui ont déjà mis des technologies similaires en place ».

Avec des volumes de traitement pouvant aller jusqu’à 1 400 litres d’eau par seconde, le DDSelect permet de prendre en charge des projets de toute taille partout en France. Une vingtaine de références ont d’ailleurs déjà été installées dans l’Euro-métropole de Strasbourg, ainsi qu’à Lille, Bourges ou encore Niort.

« Pour l’instant on sent qu’au sein des collectivités ça évolue dans le bon sens. Beaucoup d’entre elles prennent cet enjeu à bras le corps », observe Hugues Julien.

Propos recueillis par Marie Gérald