Pilotage connecté : jusqu’à 30 % d’économies
Publié le 20 octobre 2025, mis à jour le 20 octobre 2025 à 15h51, par Batiweb Rédaction

Menée par le CSTB à la demande d’IGNES, l’étude « Évaluation multicritère des solutions de pilotage connecté pour la maison individuelle » démontre qu’un pilotage global (chauffage, eau chaude, volets roulants, ventilation, éclairage) peut réduire la consommation d’énergie de 30 %.
En pratique, cela représente des économies allant de 470 à 770 euros par an pour une maison non isolée de 100 m², et de 250 à 320 euros pour une maison récente conforme à la RT 2012. « L’étude du CSTB montre l’impact très positif d’un système de pilotage alliant thermostat pièce par pièce, gestion des volets roulants et de l’eau chaude sanitaire. Il améliore le pouvoir d’achat des Français et le confort de leur logement », souligne Pascal Portelli, président d’IGNES.
Un gain de confort face aux canicules
Au-delà des économies d’énergie, l’étude révèle un bénéfice important pour le confort d’été : une baisse de 50 % de l’inconfort thermique lors des épisodes de chaleur. Dans un contexte de multiplication des canicules, cette donnée prend une importance particulière pour l’adaptation des logements individuels.
Ce pilotage connecté agit notamment en optimisant l’usage des volets roulants et la gestion de la ventilation, limitant ainsi les surchauffes sans recourir massivement à la climatisation.
Vers le « consommer mieux » et la flexibilité électrique
IGNES souligne que ces systèmes ne sont pas seulement un outil de sobriété, mais aussi un levier pour le futur de la flexibilité énergétique. En modulant ou en décalant automatiquement la consommation des équipements selon la disponibilité d’électricité, le pilotage connecté pourrait contribuer à mieux intégrer les énergies renouvelables dans le réseau.
L’Alliance appelle à intégrer ces solutions dans les politiques publiques, notamment dans le DPE et la RE2020. « Le pilotage global et connecté mérite d’être reconnu comme un élément incontournable de la performance énergétique des logements », insiste Pascal Portelli.
Par Jérémy Leduc