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La construction de logements neufs en hausse en IDF entre 2010 et 2020

Publié le 23 mars 2023

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Alors que la région Île-de-France accueille chaque année 50 000 nouveaux habitants, le nombre de logements construits a nettement augmenté dans la région entre 2010 et 2020 par rapport aux 10 années précédentes, selon l’Institut Paris Région (IPR). Ces nouveaux logements – en grande majorité des appartements – ont toutefois perdu en moyenne 9 m2 de surface.
La construction de logements neufs en hausse en IDF entre 2010 et 2020 - Batiweb

La construction de logements neufs a augmenté en Île-de-France ces dix dernières années, selon l’Institut Paris Région (IPR), mais les nouveaux logements ont en moyenne perdu 9 m2 de surface, en raison de la baisse de pouvoir d’achat des ménages.

Avec 420 000 mises en chantier entre 2000 et 2010, la construction de logements a ensuite nettement augmenté entre 2011 et 2020, passant à 660 000 mises en chantier.

Alors que l’objectif est de produire 70 000 nouveaux logements par an, un pic a été atteint en 2017, avant de redescendre à 60 000 fin 2022.

Côté parc social, 20 700 logements sociaux ont été construits en 2011 et 2020, restant toutefois en-dessous de l’objectif de 32 000 constructions par an au titre de la loi de Solidarité et de Renouvellement Urbain (SRU).

 

Une large prédominance d’appartements neufs

 

Tous logements confondus, la part d’appartement neufs a bondi, avec +78 %, tandis que celle de maisons neuves recule de 9 %. Le nombre de résidences étudiantes et séniors a également été multiplié par 2,5.

D’un point de vue géographique, la construction de logements neufs a été particulièrement dynamique dans la petite couronne, autour de Paris, et notamment en Seine-Saint-Denis, dans les Hauts-de-Seine, et dans le Val-de-Marne.

Dans la grande couronne (Yvelines, Val d'Oise, Seine-et-Marne, Essonne), la construction est davantage portée par la nécessité de « réaménager des quartiers sortis de terre dans les années 1960 et 1970 » et par de grands projets, précise l’Institut Paris Région (IPR).

Dans un contexte où l’on entend beaucoup parler du Zéro Artificialisation Nette (ZAN) des sols, l’agence d’urbanisme francilienne note par ailleurs que la consommation foncière a diminué, avec une moyenne de 765 hectares par an aujourd’hui, contre 1 075 ha entre 2001 et 2005. Cette emprise foncière moindre pouvant en partie s’expliquer par le renouvellement urbain et la reconversion de bâtiments tertiaires en logements.

 

Claire Lemonnier
Photo de une : Adobe Stock

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