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Chantier de Notre-Dame : les mesures prises pour éviter la contamination au plomb des travailleurs

Publié le 27 août 2019

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Pour la reprise du chantier de Notre-Dame, plusieurs sas de décontamination ont été installés, et une dizaine supplémentaire devraient être créés d’ici fin septembre pour assurer la sécurité des travailleurs et éviter la dispersion de poussières toxiques hors du chantier. Grâce aux mesures de sécurité prises, le patron de l’entreprise PierreNoël, présente sur le chantier avant, pendant et après l’incendie de la cathédrale, assure qu'aucun de ses salariés n’a été contaminé au plomb.
Chantier de Notre-Dame : les mesures prises pour éviter la contamination au plomb des travailleurs - Batiweb

Alors que le chantier de Notre-Dame a repris le 19 août après trois semaines d’arrêt, plusieurs sas de décontamination ont été créés pour limiter les risques de contamination au plomb des travailleurs et éviter de faire sortir des poussières hors du périmètre hermétiquement bouclé.

 

« Il y aura une dizaine de sas de décontamination supplémentaires d'ici fin septembre », a également annoncé Michel Cadot, préfet d’Île-de-France et de Paris, venu s’assurer de la sécurité des travailleurs avec la ministre du travail Muriel Pénicaud le 19 août dernier.

 

Aucun salarié contaminé au plomb ?

 

Depuis l’arrêt du chantier le 25 juillet dernier, des dispositifs ont été mis en place tels que des douches, des pédiluves, des combinaisons jetables, ou de stricts protocoles d’entrée et de sortie, ont été mis en place pour éviter les risques de contamination.

 

« A un moment donné, nous étions pas loin de 130 sur le terrain avec un baraquement de 20 personnes », souligne Didier Durand, patron de PierreNoël, entreprise de pierre de taille et maçonnerie spécialisée dans la restauration des monuments historiques, pour expliquer la création de nouveaux espaces de décontamination.

 

De son côté, il assure qu’aucun de ses salariés, pourtant présents sur le chantier avant et après l’incendie, n’a été contaminé au plomb.

 

« Dès le 16 (avril, lendemain de l'incendie, ndlr) nous avons pris toutes les dispositions pour que nos compagnons puissent être suivis », a-t-il expliqué ce mercredi 21 août, ajoutant avoir fait faire à ses salariés des plombémies tous les mois, au lieu des six mois habituellement requis. Le patron de l’entreprise lui-même, pourtant intervenu le jour de l’incendie, assure que son taux de plomb dans le sang est resté très en-deçà du seuil réglementaire.

 

Ce dernier en a profité pour insister sur l’importance de ne pas perdre les voûtes « pour ne pas se retrouver devant les deux tours jumelles de New-York avec un amalgame de poussières énorme », ajoutant que la catastrophe serait multipliée par 1 000 avec la présence de plomb.

 

C.L. (avec AFP)

Photo de une : ©Adobe Stock

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