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L’adaptabilité, élément clé pour prévenir les TMS

Publié le 07 octobre 2019

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Lancée en juin dernier, la subvention « Échafaudage + » vise à financer l’achat de nouveaux équipements pouvant réduire les risques professionnels. Pleinement engagée sur les questions de santé et sécurité au travail, Tubesca-Comabi propose des produits éligibles à cette aide. Dans un communiqué, son responsable marketing, Mathieu Dimonte, apporte son éclairage sur la meilleure façon d’agir pour minimiser l’impact des équipements sur le corps humain.
L’adaptabilité, élément clé pour prévenir les TMS - Batiweb

L’Aide Subventionnée Échafaudages+ (AFS+), lancée en juin dernier par l’Assurance maladie, est destinée aux entreprises de moins de 50 salariés qui s’engagent dans une démarche de prévention des risques professionnels. Pour tout achat d’un échafaudage de pied ou roulant, à montage et démontage en sécurité, admis à la marque NF, l’entreprise peut bénéficier d’une aide allant jusqu’à 25 000 €.

 

Certains produits de Tubesca-Comabi sont éligibles à l’aide :

  • Les échafaudages de pieds, fixes et escaliers pour accès M368, Soldium 450, R200 Progress, R200 Record, R200 Progress Couvreur et les solutions spéciales escaliers UNISTEP et MECASTEP ;
  • Les échafaudages roulants GENERIS, TOTEM 2 et NEOLIUM ;
  • Et les remorques Record et Roller.

 

La santé et la sécurité au travail semblent ainsi être des éléments centraux de la stratégie de développement de la société. Mathieu Dimonte, responsable marketing, partage d’ailleurs son éclairage sur la démarche à suivre pour contribuer à réduire les TMS.

 

Dans un communiqué publié ce vendredi 4 octobre, il revient tout d’abord sur les chiffres alarmants de l’OPPBTP en termes de risques professionnels. Le secteur du bâtiment est particulièrement concerné par les troubles musculo-squelettiques avec 9 maladies professionnels sur 10 et 9 arrêts de travail sur 10, un phénomène qui va en grandissant de 20% chaque année.

 

4 grandes causes de TMS ont été identifiées : les situations de travail, les charges et positions, les facteurs personnels et certains facteurs aggravants tels que le climat, le stress… précise Mathieu Dimonte. Il ajoute : « Face à ce constat sans appel, les fabricants « sérieux » de produits d’accès en hauteur ont intégré depuis de nombreuses années cette problématique et proposent des solutions innovantes pouvant agir sur trois d’entre elles ».

 

Comment agir afin de réduire les risques ?

 

Mathieu Dimonte explique que les fabricants étudient le poids, l’ergonomie et l’adaptabilité de leurs produits afin de « minimiser leur impact sur le corps humain ».

 

Le poids : « deux axes de développement sont possibles », à savoir « la conception et la matière » souligne-t-il. « Ainsi, toute l’expertise des bureaux de R&D est mobilisée afin d’optimiser les structures, de supprimer la matière non indispensable, de dimensionner les montants en fonction des besoins et des environnements prévus. Innover consiste donc souvent à développer des gammes adaptées aux métiers voire aux régions ».

 

Pour faciliter le quotidien des professionnels, il faut par exemple, privilégier l’usage de matériaux légers, « ce qui nous amène à réfléchir à des composites nouveaux dans le domaine ». Et « encourager le grutage tout comme l’utilisation des produits de stockage, comme les racks, les remorques ou les monte-matériaux, qui suppriment des efforts et des interventions humaines ».

 

L’ergonomie : essentielle lors des manipulations et des utilisations, il est indispensable de « faire en sorte de respecter des positions naturelles », estime M. Dimonte. Enfin, en termes d’adaptabilité, « elle dépend des besoins et des contraintes » émanant de chaque corps de métier. « Certains adaptations paraissent évidentes pour soulager le corps telles que les marches, les passages de portes, les différences de sols qui sont franchis des dizaines de fois par jour par l’artisan ».

 

D’autres sont « moins intuitives » comme par exemple les aléas climatiques ou les outils à disposition. Dans ce cas, Mathieu Dimonte préconise de « changer de produits ou compléter son installation ».

 

Il conclut : « la clé de l’avenir des produits d’accès en hauteur réside dans la capacité des fabricants à adapter leurs produits aux contraintes et besoins des utilisateurs. L’observation de l’environnement de travail et une collaboration étroite avec l’utilisateur sont donc des critères fondamentaux ».

 

R.C
Photo de une : ©Adobe Stock

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