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Rairies Montrieux va installer 8 robots dans son usine

Publié le 31 janvier 2023

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Rairies Montrieux, fabricant de matériaux de construction en terre cuite, annonce l’installation de huit robots sur son site de production. Ces derniers, qui visent à accroître la productivité, n’entraîneront pas de suppression de postes, assure l’entreprise.
Rairies Montrieux va installer 8 robots dans son usine - Batiweb

L’entreprise Rairies Montrieux poursuit ses investissements et sa modernisation. Après avoir annoncé 600 000 € pour sa transition énergétique, elle investit dans la robotisation de son site de production pour mieux répondre à une demande croissante.

Ainsi, à compter du mois de février, huit robots seront installés sur son site historique des Rairies, dans le Maine-et-Loire (49).

Dans le détail, trois robots « Delta » trieront les plaquettes sur le tapis de tri, par une action de « picking », pour les rassembler par paquets. Trois autres robots transposeront ces paquets d’un mètre carré dans des boîtes. Parallèlement, ces boîtes en carton seront formées grâce à un autre robot. Enfin, un robot palettiseur – le plus imposant avec ses six axes – permettra de ranger les boîtes remplies de plaquettes sur une palette.

 

Pas de suppression de postes

 

L’entreprise précise que l’installation de ces robots n’occasionnera aucune suppression de postes, mais que certains salariés seront réaffectés à des postes à plus forte valeur ajoutée, comme les émaillées.

Par ailleurs, elle souligne que ces robots permettront de réaliser des tâches physiques et répétitives, souvent responsables de troubles musculo-squelettiques (TMS), tels que le tri.

« La société, en faisant ce choix, souhaite pouvoir remplacer les tâches des opérateurs à faible valeur ajoutée par d’autres tâches plus intéressantes et valorisantes », explique-t-elle.

Pour rappel, l’entreprise compte aujourd’hui 100 salariés, et a réalisé un chiffre d’affaires de 11,9 millions d’euros en 2022.

Côté productivité, ces machines permettront d’aller deux fois plus vite, avec moitié moins de personnes.

« Nous avons commencé par le four tunnel parce que nous avions besoin aussi d’augmenter la productivité sur l’emballage des plaquettes. Avec la robotisation de l’emballage, le site va pouvoir emballer 200 m2/heure contre 100 m2/heure », explique Arnaud Chevet, directeur de l’usine.
 

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