Commercialisation de logements neufs : légère embellie au T3 2025 ?
Publié le 14 novembre 2025, mis à jour le 14 novembre 2025 à 12h43, par Virginie Kroun

Les derniers chiffres ministériels sur la commercialisation des logements neufs sont tombés, au lendemain de la conjoncture FPI sur l'immobilier neuf, bien moins positive sur le sujet.
16 240 logements neufs ont été réservés par des particuliers au troisième trimestre 2025 (+0,4 % par rapport au second trimestre).
19 239 logements ont été mis en vente (+5,9 %), dont 1 989 d’habitats construits sur l’existant (+26,9 %).

Une hausse uniforme des mises en vente
Dans le détail, les réservations d’appartements en habitat collectif suivent les tendances dans ce segment de commercialisation (+0,9 %). On ne peut malheureusement pas en dire autant coté réservations de maisons individuelles (-7,2 %).
Alors que les réservations de nouvelles constructions grimpent légèrement (+0,6 %), celles des constructions sur existant déclinent (-1,4 %).
Les mises en vente s’inscrivent à la hausse aussi bien côté maisons (+18,1 %) que côté appartements (+5,3 %).
Au total, à la fin du T3 2025, l’encours de logements neufs s’élève à 122 177 unités, affichant +1,1 % comparé au T2 2025. « Sur un an, l’encours est en légère diminution (-0,5 %, par rapport au troisième trimestre 2024) », lit-on dans la conjoncture ministérielle.

+12,4 % de logements réservés
Les réservations par des particuliers représentent 51,7 %, contre 48,3 % concernant les ventes en bloc, qui concernent 15 180 logements au T3 2025. Ce qui revient à une évolution de 12,4 % des volumes, « pour le troisième trimestre consécutif ».
Les réservations par les bailleurs sociaux pèsent dans la balance, concentrant 82 % des logements réservés en bloc et se hissant de 17,2 %. Pendant ce temps, les réservations par d’autres acquéreurs dévissent de 5,2 %.
« Au troisième trimestre 2025, les zones A et Abis et B1 présentent une hausse de respectivement 16,7 % et 13,1 % en comparaison avec le trimestre précédent. Le niveau des réservations est en diminution dans les zones B2 et C (-2,4 %) », est-il indiqué dans le bilan ministériel.
Par Virginie Kroun














