Alors que l’inflation était estimée à 5,6 % en septembre, la FEDENE et les organisations syndicales (CGT, FO, CFDT, UNSA, CFE-CGC) annoncent avoir conclu trois accords pour la revalorisation des rémunérations minimales conventionnelles dans la branche « Gestion, exploitation et maintenance des équipements thermiques et de génie climatique ».

Les deux parties se sont accordées sur une augmentation de 7 % des salaires de l’ensemble de cette branche professionnelle, que ce soit pour les OETAM et les cadres, depuis le 1er juillet 2022. Cette revalorisation salariale concerne ainsi 40 000 salariés, au travers de deux conventions collectives.

« Ces négociations ont également permis d’aboutir à un accord revalorisant les primes et indemnités OETAM liées principalement aux frais de repas », précise par ailleurs la FEDENE.

Assurer l’attractivité de la filière

L’objectif : assurer l’attractivité d’une filière qui a besoin de main d’œuvre, notamment à la veille d’un hiver qui devrait être marqué par la crise énergétique, et parvenir aux objectifs de rénovation énergétique.

« Alors que notre secteur est en pleine transformation, beaucoup d’emplois restent encore à pourvoir. Par exemple, on estime qu’il manque 5 000 à 10 000 ingénieurs par an pour réaliser le plan de transformation énergétique de la France. La revalorisation salariale est ainsi un des leviers d’attractivité importants pour ces métiers », souligne Michel Treguer, premier vice-président de la FEDENE.

Claire Lemonnier
Photo de une : Adobe Stock