Les dossiers

Alors que les applicateurs d’isolation redoutent la baisse des CEE accordés à ce type de travaux, les tensions en approvisionnement de PSE, très utilisé dans les isolants, viennent ajouter de l’huile sur le feu. Les pénuries et inflations autour du gaz et du pétrole, ravivées par la guerre Russie-Ukraine, pourraient bien ralentir par ricochet la production et par extension les travaux d’isolation PSE en France. Panorama des enjeux et solutions avec Amaury Omnès, président de l’Afipeb.

Selon la dernière enquête mensuelle de l’INSEE, le regain de dynamisme prévu du côté des entreprises du bâtiment semble toujours se faire attendre en ce mois d’avril. En cause : les tensions sur l'approvisionnement, imputables au retour de flammes de la guerre en Ukraine. La pénurie de main d’œuvre semble petit à petit s'amenuiser mais constitue toujours également un frein important.

Le groupement Actibaie, représentant les entreprises de portes, portails, volets et stores, dresse le bilan de leur activité en 2021. Celui-ci se révèle positif, enregistrant +12,2 %. Toutefois, afin de maintenir ce dynamisme à flot, le secteur doit prendre en main différents dossiers, tels que les tensions sur l'approvisionnement, le recrutement, ainsi que la REP bâtiment.

Ce mardi 20 avril, l’Unicem publiait sa conjoncture pour février 2022. Si l’indicateur global des matériaux semble à la hausse sur les deux premiers mois de 2022 (+4,7 %), la dynamique semble freinée, comme le craignait l’union, par les tensions en approvisionnement ravivées par la guerre en Ukraine.

Les tensions dans l’approvisionnement de matières premières ont mobilisé dernièrement l’attention du gouvernement. Des mesures tendent à faciliter la tâche du secteur du BTP, en particulier dans le chauffage. Mais qu’en est-il de l’éclairage ? Coup de projecteur avec Dominique Ouvrard, délégué général adjoint du Syndicat de l’Éclairage.

Arcadis, société internationale d’ingénierie et de conseil, dévoilait ce jeudi son index des coûts de la construction à travers le monde. Malgré les pénuries et l’inflation du prix des matières premières, la France semble tenir bon. Pour preuve, Nice, Paris, Marseille et Lyon se trouvent loin du top 10 des villes comptant les coûts de construction les plus élevés. Toutefois, malgré une progression en 2021, la construction française n’est pas à l’abri face au conflit russo-ukrainien.

Comme chez beaucoup d’industriels, le rebond est au rendez-vous en 2021 au sein du groupe de béton préfabriqué Alkern. Le fabricant indépendant annonçait ce 30 mars une progression de 11 % de son chiffre d’affaires à cette période. A nuancer toutefois avec la période d’avant-crise, par rapport à laquelle la performance de l’année dernière est moins forte dans les travaux publics que dans l’aménagement et le paysage. Mais cela n’empêche pas Alkern d’avoir des plans pour le futur, notamment un investissement de 10 millions d’euros pour le développement de ses solutions bas carbone.

Le bâtiment résidentiel n’est pas le seul à souffrir de la crise énergétique. Le bâtiment non-résidentiel est également fortement impacté. Et ce aussi bien dans l’industrie, l’agriculture, le tertiaire que le commerce. La nécessité de réduire leurs besoins énergétiques se fait donc sentir mais vers quels postes ? Réponses en exclusivité avec Cédric Bruge, président du groupe Kingspan Bacacier et Raoul Roth, président de Kingspan Light + Air.

Décrite comme une « nouvelle onde de choc » par Olivier Salleron, la crise en Ukraine succède à la crise sanitaire et à celle des matériaux pour mieux secouer la traditionnelle conjoncture de la Fédération Française du Bâtiment (FFB), présentée ce mercredi 30 mars. Une dynamique freinée, pourtant soutenue par les pouvoirs publics dans le cadre du plan de résilience, qui pousse le secteur à demander au gouvernement un renforcement, notamment sur le gel des pénalités de retard et la prise en charge intégrale de l'activité partielle.

Dans un contexte de hausse des prix de l’énergie et des matières premières, aggravées par la guerre en Ukraine, Clément Fouchard, avocat associé au sein du cabinet d’avocats Reed Smith, revient pour Batiweb sur les leviers juridiques pour aider les entreprises du bâtiment à se protéger et faire passer ces hausses de prix dans les contrats. Clause d’indexation, de renégociation ou de force majeure, ou encore théorie de l’imprévision. Le point sur quatre leviers majeurs.

2022 commence bien pour les matériaux de construction. C’est ce que constate la conjoncture Unicem, qui enregistre une hausse de 9 % de l’activité par rapport à 2020, et d’1,3 % par rapport à 2019. Toutefois, cette dynamique pourrait bien être freinée par le conflit russo-ukrainien.

Les pénuries de plastiques auraient pu déstabiliser la production de Veka, spécialiste de l’extrusion de profilés PVC et concepteur de systèmes de menuiseries. Pourtant, le groupe s’en tire bien, avec +20 % de volume de production en France et +70 % de chiffre d’affaires en Espagne en 2021. De quoi ragaillardir le fabricant, et le préparer à de nouveaux investissements dédiés à sa capacité industrielle et à la sortie d’innovations conçues selon les normes environnementales.

Avec la guerre en Ukraine, les prix de l’énergie flambent, et les entreprises françaises constatent une recrudescence des pénuries et hausses de prix des matières premières. Dans ce contexte, la Fédération Française du Bâtiment (FFB) et la Fédération Nationale des Travaux Publics (FNTP) appellent le ministère de l’Économie à prendre des mesures d’urgence. Gel du prix de l’énergie et du carburant, PGE, activité partielle… le point sur les mesures réclamées par les travaux publics.

Le conflit Russie-Ukraine secoue l'économie, y compris celle du bâtiment. La fédération française du bâtiment (FFB) le constate par la recrudescence des pénuries et des hausses des prix des matériaux, dont la première vague s’orientait pourtant vers l’accalmie. Face à la deuxième vague déclenchée par la guerre, la FFB appelle les pouvoirs publics à prendre des mesures d’urgence. La fédération nous en dit plus.

On le sait, les pénuries impactent le BTP sur plusieurs matières premières : bois, acier, PVC… Mais qu’en est-il des semi-conducteurs, dont les problèmes d’approvisionnement court-circuitent les industries des solutions thermiques et smart-home. Le point avec Guillaume Flipo, directeur des Opérations de l’Unité Électronique et Connectivité du groupe Atlantic.

Près de quatre mois après la première réunion de crise sur la hausse des prix des matières premières, le ministère de l'Économie s'est félicité, ce mercredi 6 octobre des premiers effets positifs de la création d'un comité de crise dédié au BTP. Prochaine étape : favoriser une réflexion commune entre les différents acteurs, et identifier les bonnes pratiques.

Le cabinet Simon-Kucher & Partners publie les résultats d'une étude après avoir interrogé 48 décideurs du secteur de la construction en France au cours du mois d'août. Le questionnaire portait sur les pénuries et hausses de prix des matières premières, et les politiques mises en œuvre par les entreprises. Or, selon le cabinet, les entreprises du BTP sont encore trop peu nombreuses à répercuter les hausses de prix sur leurs produits, ce qui risque de peser sur leurs marges.

Alors que les pénuries et hausses de prix des matériaux perdurent et impactent durablement le secteur du bâtiment, Charles-Gaël Chaloyard, Directeur Général du réseau Tout Faire Matériaux, fait le point sur la situation. Selon lui, le marché n'était pas préparé à cette sorte « d'hystérie », mais la demande devrait finir par se tasser et réguler naturellement le marché, lorsque les consommateurs ne pourront plus absorber la hausse des prix. Explications.

Bruno Le Maire, Emmanuelle Wargon et Alain Griset ont tenu jeudi 15 juillet une deuxième réunion de crise consacrée aux pénuries de matériaux. L’occasion d’évoquer des ajustements par rapport aux mesures annoncées mi-juin.

Depuis quelques mois, les pénuries et les hausses de prix des matériaux compliquent la reprise pour les professionnels du BTP, mais aussi le travail des négociants. DL Négoce, éditeur de solutions numériques, revient sur les difficultés rencontrées par ses clients.

A l'occasion d'une conférence de presse qui s'est tenue ce jour, la FFB est revenue sur les chiffres du début d'année 2021, mais aussi sur ses demandes au gouvernement pour aider les entreprises du BTP à faire face aux pénuries et hausses de prix des matériaux. Gel des pénalités de retard, chômage partiel, crédits d'impôt... le point sur ses propositions.

Une réunion sur l'approvisionnement en matières premières avait lieu ce mardi 15 juin entre les principales fédérations du BTP et les ministres de l'Economie, du Logement et des PME. Bruno Le Maire a notamment annoncé trois mesures immédiates, à savoir l'envoi d'une circulaire aux acheteurs de l'Etat leur demandant de ne pas appliquer de pénalités de retard, mais aussi la mise en place d'un comité de crise, et d'une médiation de filière.

Alors que de nombreux secteurs d’activités sont impactés par la hausse des prix des matières premières et font face à des pénuries d’approvisionnement, le ministère de l’économie a annoncé ce jour une série de mesures parmi lesquelles le gel des pénalités en cas de retard de livraison, ou encore la mise en place d’une médiation de filière pour le BTP. Pour la Fédération Française du Bâtiment, ces annonces constituent « une véritable avancée ».

Alors que les cours des matières premières s’inscrivent à la hausse et que les stocks s’amenuisent, le monde du bâtiment craint pour son activité. Acier, cuivre, bois de construction ou encore polyuréthane, tous les secteurs ou presque sont touchés. Une situation qui impacte d’ores et déjà l’industrie qui peine à se fournir, et les acteurs de la construction qui ne peuvent pas toujours poursuivre leurs chantiers.
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